Ces dernières décennies, les arrivées sont plus élevées que les départs, sur le sol européen. Selon une étude menée au cours de l’année 2017 et 2018, le solde migratoire est de 1 400 000 d’individus. Il s’agit plus précisément de la différence entre les sorties et les entrées.

Ne confondez pas les réfugiés et les migrants

Il est essentiel de ne pas confondre les termes « réfugiés » et « migrants ». Il est vrai que ces deux mots désignent un groupe de personnes qui quittent une nation pour aller dans une autre. La principale différence est que le réfugié est un statut temporaire. Il est délivré aux demandeurs d’asile qui sont à la recherche d’une protection auprès de l’État qui les a accueillis. Selon la politique européenne sur l’immigration, il est crucial de vérifier si les raisons qui ont poussé les réfugiés à partir de leur pays natal sont fondées. Si celles-ci sont liées à un problème de religion, de race ou de guerre, ils obtiennent le titre de « réfugiés ». De leur côté, les migrants quittent volontairement leur nation pour améliorer leur niveau de vie. Ils sont généralement à la recherche d’un travail pour avoir une vie meilleure ou d’une bonne école pour leurs enfants. Le regroupement familial peut également être un motif suffisant pour devenir un migrant.

Une migration au sein de l’Union européenne

Avant toute chose, il est important de préciser que la moitié des individus qui immigrent (dans les États membres de l’Union européenne) proviennent des pays extérieurs. En revanche, il n’est pas rare d’avoir des immigrants de nations appartenant à l’UE. Dans ce cas, il s’agit d’une migration intra-européenne. D’après la politique européenne sur l’immigration, les personnes concernées peuvent librement circuler d’un État à un autre. Par contre, elles ne peuvent pas demander la nationalité.

Les mesures prises lors d’un asile et d’une migration

La politique européenne sur l’immigration et celle sur l’asile présentent plusieurs points communs. On distingue, entre autres, la possibilité de circuler dans les différents pays de l’Union européenne. Pour devenir immigrant, il faut obtenir l’accord de la nation qui vous accueillera. Il s’agit plus précisément du visa, qui est accordé par l‘ambassade de l’État où le migrant désire se rendre. En l’absence de ce document, vous risquerez d’être considéré comme un immigrant clandestin. De leur côté, les réfugiés n’ont pas besoin d’avoir un accord du pays en question, en raison de leur situation actuelle.