Publié le : 19 février 20203 mins de lecture

Le Brexit ou « British Exit », un mot qui a fait la une des discussions politiques et économiques depuis le deuxième semestre de l’année 2016 désigne. Il désigne la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne.

Le Royaume-uni, des royaumes unis

Géographiquement, le Royaume-Uni est un pays qui réunit plusieurs territoires à noter la Grande-Bretagne, et l’Irlande du nord. Gouverner politiquement par un monarque (un roi ou une reine), Élisabeth II est à sa tête depuis 65 ans. Les affaires économiques sont dirigées par un Premier ministre. Ce dernier prend sa place après une élection démocratique. Historiquement, le 23 juin 2016, étant Premier ministre du Royaume-Uni, David Cameron organisait un référendum où 51,9% des Britanniques opte pour la sortie Royaume-Uni de l’Union Européenne. En effet, le 29 mars 2017, les 28 membres, incluant encore le Royaume-Uni, se sont convenu pour donner 2 années afin que ce dernier prépare sa sortie. Comme toutes séparations, ces deux années ont permis aux deux parties de se mettre d’accord sur bon nombre d’éléments. Officiellement, le 31 janvier 2020, est la date effective de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Désormais, l’Union Européenne ne compte à présent que 27 pays membres.

Pourquoi les Britanniques veulent-ils l’exit ?

Nombre de gens veulent comprendre le Brexit et son impact pour l’économie Européenne. A vrai dire, les Britanniques veulent se délivrer du libre-échange qu’installe l’Union Européenne entre ses membres. Ainsi, le royaume Uni sent qu’il est désavantagé par rapport aux accord de libre-échange, du coup, il veut en revanche installer une barrière. Notamment, L’union Européenne permet à tous citoyens des pays membres, de circuler librement et de s’installer dans le territoire Européen (les 28 membres). De ce fait, les Britanniques estiment que la venue des étrangers sature le marché du travail. Pis encore, en étant membre de cette organisation, les Britanniques payent plus qu’il ne reçoit. Cependant, l’Union européenne impose certaines lois qui ne leur donne pas libre cours.

Les conséquences de cette sortie définitive pour la grande famille européenne

Libre de ses décisions, le Royaume uni peut à présent concurrencer librement ses compatriotes européennes dans tous les secteurs d’activité. Pire encore, cette sortie, fut en quelque sorte une perte pour l’Union Européenne, puisque les Britanniques sont au troisième rang au classement des généreux contributeurs pour l’Union. D’autant plus que le marché britannique, qui offrait plusieurs avantages et opportunités pour les autres membres, est à présent régis par un regime protectionniste.