Publié le : 19 février 20204 mins de lecture

Les rapports de la Commission Européenne sont optimistes sur la situation de l’Europe et la transition énergétique. Ils stipulent une modernisation de l’économie qui permet de se rapprocher un peu plus des objectifs de la transition énergétique : réduction d’émission de gaz à effet de serre, transition vers les énergies renouvelables et efficacité énergétique. Bien entendu, tous les pays membres n’avancent pas au même rythme dans la démarche, mais globalement les objectifs seront atteints.

Production et consommation d’énergie

Même s’il faut attendre encore un peu pour savoir si les objectifs de 2020 seront atteints, les résultats intermédiaires semblent déjà nous éclairé suffisamment. En effet, selon les données de 2015 une nette progression a été remarquée depuis l’année de référence (1990). Sur l’importance que prend l’énergie renouvelable, on a pu estimer que 16 % des dépenses énergétiques de l’Union ont déjà été couvertes par les énergies vertes. Par ailleurs, une nette diminution d’émission de gaz à effet de serre a pu être constatée sur la même période. En 2015, les émissions ont été réduites de 22 % par rapport aux années 90. De plus, la croissance économique de l’Europe et la transition énergétique sont bien synchrones. Une augmentation du PIB de 50 % n’a pas augmenté les émissions, mais au contraire les a réduits de plus du cinquième.

Chaque pays suit la transition à son rythme

Il faut toutefois noter que ces bonnes nouvelles sont une moyenne et que chaque pays de l’union progresse à son rythme. Ainsi, certains pays affichent des résultats supérieurs aux objectifs et d’autres restent un peu à la traine. Selon les résultats à mi-parcours, si la Suède avait un objectif de 43.9 % dans la transition aux énergies renouvelables, elle atteint déjà 54,1 %. Ce qui n’est malheureusement pas le cas de la France et de quelques autres pays. Si elle avait eu un objectif de 23 %, elle n’a affiché que 16 % dans ses résultats intermédiaires. Bien que des plans de redressement aient déjà été mis en place, on ne pourra en constater l’efficacité que vers la fin de cette année.

Le transport, le secteur critique

Malgré les données encourageantes, il existe cependant un secteur assez critique. Même si les résultats globaux vont dans le bon sens, le secteur du transport est quelque peu différent. En effet, si on a pu constater un recul de 4 % entre 2005 et 2014 (9 ans), celui-ci semble s’aggraver, car le 1 % final a été enregistré entre 2013 et 2014 (1 an). Ces données sont assez troublantes pour l’objectif l’Europe et la transition énergétique comme le transport représente 33 % des consommations d’énergie finale.